C’est quoi la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie est une discipline qui apparaît dans les années 80. Elle allie généalogie et psychologie et s’appuie sur la psychanalyse. On parle également d’analyse transgénérationelle.

Elle a pour objectif :
– de nous faire prendre conscience de nos mécanismes familiaux (loyautés familiales, croyances transmises, répétitions),
– de nous aider à nous libérer des emprises familiales qui nous empêchent de vivre selon notre propre désir.

Nous sommes habités par notre famille sans même en avoir conscience et certaines de nos difficultés peuvent être en lien direct avec elle.
En comprenant comment nous nous sommes construits, d’où nous venons et ce que nos ancêtres nous ont légué, on peut alors couper les chaînes qui entravent notre épanouissement.

La famille, les origines, les racines

Nous descendons tous d’une lignée paternelle et maternelle et sommes les héritiers de deux familles. Que nous les connaissions ou pas cela ne change rien. Nous sommes constitués de leur patrimoine et portons leur histoire.
En nous libérant du poids de nos ancêtres, nous partons à la conquête de notre véritable être et pouvons prendre la place qui nous revient et non plus celle qui nous a été attribuée.

La famille est le premier et le plus puissant des systèmes auquel appartient une personne. C’est le modèle fondateur de toutes les relations sociales, socle sur lequel nous sommes construits et par lequel nos relations s’organisent.

Le chemin vers notre identité passe par des identifications et des transmissions. La 1ère transmission est biologique, c’est celle par laquelle nous recevons la vie. La 2ème est celle du nom de famille et la 3ème transmission est celle de la langue. Nous nous construisons également avec toutes les transmissions invisibles (les secrets, les échecs, les contrats familiaux…).

La psychogénéalogie permet de se réapproprier son histoire. On identifie les branches malades de l’arbre. On remet de l’ordre dans le chantier laissé par les anciens. On fait le deuil du passé en sortant des rôles prescrits, en guérissant les blessures et en clôturant les deuils ou les tâches inachevées. Alors, nous pouvons enfin vivre notre propre vie sans rancoeur, sans haine et sans violence, en accord et en paix avec soi-même.

Nous descendons tous d’une lignée paternelle et maternelle et sommes les héritiers de deux familles. Que nous les connaissions ou pas cela ne change rien. Nous sommes constitués de leur patrimoine et portons leur histoire.
En nous libérant du poids de nos ancêtres, nous partons à la conquête de notre véritable être et pouvons prendre la place qui nous revient et non plus celle qui nous a été attribuée.

La famille est le premier et le plus puissant des systèmes auquel appartient une personne. C’est le modèle fondateur de toutes les relations sociales, socle sur lequel nous sommes construits et par lequel nos relations s’organisent.

Le chemin vers notre identité passe par des identifications et des transmissions. La 1ère transmission est biologique, c’est celle par laquelle nous recevons la vie. La 2ème est celle du nom de famille et la 3ème transmission est celle de la langue. Nous nous construisons également avec toutes les transmissions invisibles (les secrets, les échecs, les contrats familiaux…).

La psychogénéalogie permet de se réapproprier son histoire. On identifie les branches malades de l’arbre. On remet de l’ordre dans le chantier laissé par les anciens. On fait le deuil du passé en sortant des rôles prescrits, en guérissant les blessures et en clôturant les deuils ou les tâches inachevées. Alors, nous pouvons enfin vivre notre propre vie sans rancoeur, sans haine et sans violence, en accord et en paix avec soi-même.

En pratique

Travailler en psychogénéalogie :
– c’est plonger au coeur de son histoire familiale et mettre les pieds en plein dans sa généalogie,
– c’est devenir un véritable enquêteur, faire des recherches, interroger des personnes ou fouiller dans les archives.

On utilise le génosociogramme (arbre généalogique élargi dans lequel figure les faits marquants, les événements, les liens et les traumatismes).

On travaille sur une problématique ou un sujet bien identifié afin de ne pas se perdre dans l’arbre. Le point de départ du travail est la mémoire, donc nul besoin pour démarrer d’avoir des actes de naissance ou de tout connaître. Au fil des séances, on obtient des clés de compréhension et des interrogations se lèvent.

La psychogénéalogie va de pair avec la généalogie, les frères et soeurs d’une même famille auront la même généalogie, mais une psychogénéalogie différente. Si on naît fille ou garçon, aîné ou benjamin, en période de conflit ou de paix par exemple, ce ne sera pas la même chose.

Les rendez-vous peuvent se faire en distanciel par téléphone ou en visio.


(les contenus appartiennent à des tiers)

Je ne connais rien de ma famille, comment je fais ?

La première base d’un accompagnement en psychogénéalogie est la mémoire. On a tous des souvenirs, des bribes d’informations, des histoires racontées, des noms. La recherche généalogique vient dans un 2ème temps.

Combien de temps ça prend ?

Il y aura des recherches généalogiques et historiques (parfois) à faire, des personnes à interroger, de l’ordre à mettre dans les informations recueillies. Les séances peuvent donc être espacées surtout quand vous rentrer dans des investigations plus poussées. Ca prend plusieurs mois voire bien plus qu’un an. Tout dépend de votre demande initiale.

Est-ce que ça va régler tous mes soucis ?

Non évidemment. Ca permet de comprendre le contexte de votre construction, de vous donner des réponses et de lever des blocages, mais ça ne résoud pas tout. Vous seul(e) pouvez acter le changement.

Combien de séances faut-il ?

Un minimum de 6 séances est nécessaire pour déblayer le terrain familial. Cependant, il est souvent requis d’en faire un peu plus. Comprendre comment est constituée notre structure familiale, quelles loyautés sont en action par exemple demande un temps de maturation.

RESSOURCES EXTERIEURES SUGGEREES

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RESSOURCES EXTERIEURES SUGGEREES

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DOCUMENTAIRE

Quelles sont les conséquences des secrets de nos ancêtres ?

BIBLIOGRAPHIE

Psychogénéalogie 

– « Psychogénéalogie : guérir les blessures familiales et se retrouver soi » – Anne Ancelin Schützenberger
– « Les fantômes familiaux » – Bruno Clavier
– « Femme désirée, femme désirante » – Danièle Flaumenbaum
– « La famille, un trésor, un piège » – Alexandro Jodorowsky et Marianne Costa
– « Psychogénéalogie » – Nathalie Chasseriau

(Cette liste est proposée à titre indicatif et est non exhaustive)